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mardi 30 septembre 2014

Enquête:181.651 étrangers vivent au Sénégal 

(APS) - Sur les 13.508.715 individus résidant au Sénégal, 181.651 sont de nationalité étrangère, soit 1,3% de la population totale, selon les résultats du recensement général de la population, de l'habitat, de l'agriculture et de l'élevage (RGPHAE) effectué en 2013.

 

Cette population est composée de 109.920 hommes (60,5%) et de 71.731 femmes (39,5%), indique le rapport définitif rendu public jeudi, à Dakar, par l'Agence nationale de la démographie et de la statistique (ANSD).

 

Cette population étrangère provient principalement des pays limitrophes, à savoir : la Guinée (47,4% avec 86.085 résidents), le Mali (11,4% avec 20.668 résidents), la Gambie (7,1% avec 12.811 résidents), la Guinée Bissau (6,7% avec 12.108 résidents) et enfin la Mauritanie (3,4% avec 6.124 résidents), relève la même source.

 

L'enquête fait également remarquer que ces étrangers proviennent essentiellement de l'Afrique (90,9%, soit un effectif de 165.193 individus) et de l'Europe (5,2%, soit un effectif de 9 515 individus). 

 

Elle précise que les citoyens américains ne représentent que 1,1% des étrangers résidant au Sénégal.

 

AD/BK

samedi 27 septembre 2014


Mariages : les stars africaines, «Maîtres» du divorce

Les années passent, la mode prend le dessus sur les gens, et le mariage n’est plus ce qu’il était chez certains artistes. Ces derniers changent de partenaires comme ils changent de tenue de scènes et deviennent sans le savoir des bourreaux de la vie de couple.


Mariages : les stars africaines, «Maîtres» du divorce
S’il est vrai que les liens du mariage sont scellés depuis «harass» par le Seigneur et que nul ne peut échapper à son destin, il faut aussi reconnaître que les artistes africains sont les «As» des ménages brisés. Les querelles se multiplient et les couples volent en éclats.
Rançon de la célébrité ou simple caprices, en tout cas, certaines stars ont perdu le sens du groupe de mots: «jusqu’à ce que la mort vous sépare.»
Pour certains, leur divorce arrive naturellement après plusieurs années de lutte acharnée pour préserver le mariage.
D’autres par compte, comme le chanteur sénégalais Fallou Dieng, n’ont pas hésité à se remarier à plusieurs reprises.
Interrogé sur la question, le roi des ambianceurs dira dans le journal people, Le Populaire : «le divorce est comparable à l’âme humaine» et tout comme la mort, il est décrété par Dieu et personne n’y échappe. Fallou Dieng a aussi parlé d’un atout non négligeable dans le mariage: «la chance.» Selon lui certaines personnes sont chanceuses en ménages tandis que d’autres ne le sont pas.
Autre musicien à s’être marié plus d’une fois, l’artiste Mapenda Seck (frère de Thione Ballago). Ce dernier et son ex- femme, Fatou Guéwel ont fait la une des journaux dakarois. Leur mérite, c’est d’avoir étalé leur linge sale dans la presse. Le monde du people n’oubliera jamais ce divorce tant médiatisé des deux chanteurs sénégalais.
En effet, après avoir tourné le dos à celui qu’il surnommé Petit La, la chanteuse sénégalaise a convolé en justes noces avec l’oncle de Waly Seck, Mapenda ,avant de divorcer. Il faut aussi dire que Fatou Guewel n’est pas facile à satisfaire en terme de mariage quand on sait qu’elle en est actuellement à son troisième mari avec Joseph Mbaye.
Donc, Fatou Guéwel Kara Noreyni ne chôme pas en mariage, au moment où Coumba Gawlo Seck peine à trouver son homme. La diva à la voix d’or «namoul dara», (Ndlr: n’envie personne) certes, mais n’arrive pas à se dénicher un époux et ce, malgré ses nombreux appels en détresse.
Ses chansons d’amour «Amadou», «Kouy feug» ou encore «Gneuweul gnou fecc» n’ont pas convaincu… Coup du destin ou choix personnel, le fait est que du haut de ses quarante deux ans, l’auteur de «Fa fa fa fa» n’a pas encore connu les délices du mariage et elle va bientôt ateindre l’âge de la ménopause.
Sur la cette «scène», il y a aussi, ceux là qui, dégouttés par leur première union font une croix sur la vie de couple. Après une première expérience ratée, Queen Biz voit le mariage en général et les hommes en particulier d’un autre œil. Faisant partie des rappeuses les plus sexy du Sénégal, l’enfant de Kédougou (sud du Sénégal) n’inclut pas le mariage dans ses projets. Elle dit ne vivre à présent que pour la musique. Idem pour l’international Hal pullar Baba Maal.
Le roi du Fouta semble s’être fait à la vie de célibataire. Toujours aussi actif, vivace malgré ses soixante ans, le chef de file du groupe Dende lenol ne s’est plus remarié après son premier mariage.
Que dire de Salif Keita, Youssou Ndour, Koffi Olomidé, Tiken Jah, Meiway et Viviane Chidid?
Le chanteur international malien qui a divorcé d’avec sa femme à cause d’une histoire de maison et ne s’est plus remarié après cette déception contrairement au roi du mbalax.
Youssou N’Dour a eu un fils, Birane (Directeur ajoint du Groupe Future Média) et une fille, Thioro, de deux mères différentes, puis s’est marié avec Mami Camara. Ensemble, ils ont eu quatre enfants. Les Sénégalais les décrivaient comme le couple idéal jusqu’à ce qu’un beau matin, la presse annonce leur divorce après 17 ans de mariage. L’ex ministre de la culture ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il s’est remarié quelques mois après avec Aïda Coulibaly, métisse sénégalo-française, actuelle présidente de la Fondation Youssou Ndour, avec laquelle il a eu encore trois enfants dont le dernier porte la nom de l’ancien Président de l’Afrique du sud, Mandéla.
La reine du Djolof Band Viviane Chidid quant à elle est un cas à part. Elle s’est mariée deux fois avec le même homme, Boubacar Ndour, (frère de Youssou Ndour), père de ses deux seuls enfants.
Bouba, pour ses nombreux mariages ratés est un «maître» du divorce. Il a à son actif trois ex -femmes dont la top model vivant aux Etats unis, fatou Kiné Ndiaye ex copine du rappeur Fata. L’actuel Directeur de Tfm a vu récemment son ex-femme, la reine du Djolof Band atterrir dans les bras de son «ami», l’artiste Baba Hamdy de mille mélodies.
Il arrive aussi que ces chanteurs se fassent larguer. Frédéric Ehui plus connu sous le nom de Meiway ne dira pas le contraire. Le chanteur ivoirien s’est entiché de sa danseuse Awa Ouattara avant de se faire jeter pour un riche diamantaire sans crier gare. Le «génie de Kpalèzo» a quitté sa première épouse Emilienne qui lui a donné trois filles et qui selon certaines indiscrétions a joué le rôle principal dans sa naturalisation en tant que citoyen français. Seulement les jambes de gazelle et les reins de roseaux d’Awa ont eu raison de lui. Awa sera donc responsable de sa chorégraphie et des danseuses. Quelque temps après, le couple met au monde aux Etats-unis son premier fils Ehui Karl Malick. Seulement avant même que Meiway n’ait décidé à fonder un foyer avec Awa, elle tombe dans les bras d’un richissime diamantaire avec qui elle s’est vite mariée en France. Le chanteur n’a eu que ses yeux pour pleurer.
Autre pays, autre scénario ! Déposons nos valises au Congo où le chanteur Koffi Olomidé règne. L’artiste n’est pas lui non plus du genre à se limiter à un seul mariage. Il s’est marié une première fois avec Marianne Makosso. Ensuite il convole en justes noces avec Aliane le 20 mai 1993, avec qui il a 4 enfants : Diégo, Didi Stone Nike, Del Pirlo Mourinho et St James Rolls. Ses deux autres enfants sont issus d’union libre.
Et quand les uns se marient et se remarient les autres refusent de s’engager. C’est le cas de Tiken Jah Fakoly, le reggaeman malien, pardon il est ivoirien. Il vit plus pour sa musique que pour toute autre chose. Pourtant il confie que l’amour est son «moteur». Doumbia Moussa Fakoly de son vrai nom a même dédié un album à la mère de sa fille. Ils se sont connus à Odienné alors qu’elle avait 18 ans, lui 17. Il n’a pas pu l’épouser, voulant d’abord percer dans la musique. La jeune femme a attendu son retour pendant dix ans. Elle est décédée quand la carrière de l’artiste démarrait. Elle lui aura au moins appris une chose «l’amour est une partie de cache-cache. Quand A aime B, B ne l’aime pas, alors A se détache et B se met à l’aimer!». Et sur le couple, il considère qu’il est «bien de construire une relation durable», même s’il n’a «pas envie de tout partager avec une femme.»
C’est pour dire que les liens du mariages ne sont plus aussi sacrés qu’ils l’étaient dans le passé du moins pour les artistes qui passent d’un mariage à l’autre sans se soucier du reste. Chacun y va de ses «goûts» et humeurs.
Et pourtant le mariage est une voix sûre pour fonder une famille. Cette dernière est une passion moderne avec au bout des enfants qui sont sensés faire l’essence de notre vie.
Le mariage qui avant, nous galvanisait et nous structurait n’est désormais qu’une simple formalité chez certaines célébrités. Ces artistes le prennent comme une gomme et un crayon, ils vous effacent sur la liste dès qu’ils en ont envie sans se soucier du bonheur de leur famille ou de leurs enfants.
Times24.info

jeudi 25 septembre 2014

L’état paie les salaires, les pensions et les mandats inférieurs ou égaux à 15 millions avant la fête de Tabaski
 Bonne nouvelle pour les « goorgoorlou » Sénégalais puisqu’ils pourront passer la fête sans souci, l’Etat ayant décidé de payer les salaires, pensions et mandats inférieurs ou  égaux à 15 millions avant la fête. En effet, dans un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, il est indiqué que : « déterminé à promouvoir le développement économique et social du pays, l’Etat poursuit ses efforts dans la conduite des politiques publiques en général, afin d’assurer de façon durable et efficace l’amélioration du niveau de vie,  le bien-être des populations et la performance de son secteur privé ».  C’est dans ce cadre, ajoute-t-il et en application des directives du Chef de l’Etat relatives au renforcement du rythme de paiement des dépenses publiques, le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan a pris les devants pour  permettre aux citoyens de préparer,  au mieux, la fête de Tabaski et l’ouverture des classes en anticipant sur l’échéance des pensions et salaires.
 Ainsi, la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT) informe à travers la note, qu’à titre exceptionnel, les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, des collectivités locales, agences et établissements publics, le paiement des salaires du mois de septembre et avances Tabaski a débuté depuis le 25 septembre 2014. Ce paiement concerne, bien évidemment, les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, des collectivités locales, agences et établissements publics
 A titre de rappel pour les bénéficiaires de pensions FNR, le règlement a débuté le mardi 23 septembre 2014.
 Par ailleurs, s’agissant de l’apurement des instances de paiement au profit des PME-PMI, un montant de vingt milliards deux-cents millions de F CFA (20 milliards 200 millions a été décaissé, permettant, entre autres, un règlement intégral de tous les mandats inférieurs ou égaux à quinze millions de F CFA (15 000 000). 



  Education- Pas encore de salaire pour les enseignants de la Génération 18
A quelques  jours de la Tabaski, les volontaires de l’éducation de la 18ème  génération ont le moral au ras des pâquerettes. Pas un seul centime ne leur a été versé par l’Etat pour le compte de ce mois de septembre. Un enseignant préférant garder l’anonymat donne l’information : « Nous tardons encore à percevoir nos salaires de la fin du mois d'Août. Nous n’avons reçu aucune explication officielle justifiant ce retard. Et jusqu’à hier, c’était le calme plat. Nous demandons à l’Etat de réagir pour nous permettre d’entrer dans nos fonds avant la fête ». Une réaction du Gouvernement est vivement souhaitée par ces enseignants...

mercredi 24 septembre 2014

Le concept "ubbi tey, jàng tey" lancé au lycée Blaise Diagne
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), en partenariat avec le M23, le Forum civil, des syndicats d’enseignants, le mouvement "Y’en a marre" et des acteurs de l’école a procédé, mercredi, au lancement du concept "ubbi tey, jàng tey" au lycée Blaise Diagne de Dakar.

 

Marquée notamment par l'organisation d'une caravane, cette journée a été l’occasion pour les différents acteurs de montrer leur volonté de travailler main dans la main ''pour un démarrage effectif des cours le premier jour de la rentrée des classes, l’amélioration de l’environnement des lieux d’apprentissage et l’inscription à temps des enfants''. 

 

''Nous avons toujours déploré le retard noté dans le démarrage des cours chaque année'', a souligné la représentante du Forum civil.

 

''Certaines écoles attendent une semaine après la rentrée pour démarrer les cours, et ce n’est pas normal'', a fustigé le coordonnateur du M23, Mouhamadou Mbodj.

 

Le proviseur du lycée Blaise Diagne a qualifié d’ "action noble'' le concept ''ubbi tey, jàng tey'', assurant que ''tout est prêt'' pour sa mise en œuvre.

 

''Il incombe au ministère de l’Education d’encadrer tout cela et de participer à la création des conditions pour pouvoir permettre aux enseignants de travailler avec leurs élèves dès le premier jour de la rentée'', a pour sa part estimé le directeur de l’enseignement élémentaire, Abdou Diaw.

 
Parlant de la mise en œuvre du concept dans tout le pays, il précise qu’elle se fera à ''100% dans certaines zones dont les conditions sont réunies, et à 50 % dans des zones non favorables''.

Le Sénateur-maire Habibou Dièye est décédéNécrologie : le Sénateur-maire Habibou Dièye est décédé...



L’ancien maire et sénateur de Richard Toll, Habibou Dièye est décédé ce matin. Figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais, il a dirigé pendant de bonnes années, l’institution municipale de cette commune. Il sera inhumé dans sa commune demain matin. Dakaractu présente à cette occasion ses condoléances à la famille éplorée.

Conseil des ministres du 24 septembre 2014

Le Conseil des ministres s’est réuni, le mercredi 24 septembre 2014, au Palais de la République, sous la Présidence, de son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a tenu à saluer, à l’occasion de la douzième édition de la commémoration de la date anniversaire du tragique naufrage du bateau le Joola, survenu le 26 septembre 2002, la mémoire des victimes de cette catastrophe qui a frappé toute la Nation.
A cet égard, le Chef de l’Etat, marquant toute sa solidarité aux rescapés, a demandé au Gouvernement d’accentuer les efforts consentis pour la prise en charge effective des orphelins et rescapés du naufrage.
Le Président de la République a également réaffirmé son engagement résolu pour la consolidation de la paix et exhorté le Gouvernement à veiller particulièrement à l’intensification de la réalisation d’infrastructures structurantes en vue du développement durable de la région naturelle de Casamance.
Sur le point de sa communication relatif au renouveau du Service public et de la modernisation de l’Administration, le Chef de l’Etat a engagé le Gouvernement à mener, avec diligence, les réformes structurelles pour assurer la simplification des procédures administratives afin de consolider l’amélioration de l’environnement des affaires dans la dynamique du PSE.
Le Premier Ministre a rendu compte des activités gouvernementales en rappelant les recommandations formulées lors des réunions interministérielles consacrées à la Tabaski et à la gestion des inondations.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de prévention contre l’épidémie à virus Ebola, les actions de sensibilisation et l’acquisition d’équipements appropriés, en rappelant la décision du Chef de l’Etat d’ouvrir un corridor humanitaire dans le cadre de la nécessaire solidarité entre les pays de la Sous - région.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait la situation de la campagne de commercialisation arachidière 2013/2014 et de la campagne agricole 2014/2015.
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la vétusté du collecteur de Hann-Fann et sur les solutions envisagées pour éliminer les risques sur les populations et l’environnement.
Le Ministre de l’Elevage et de la Production animale a fait le point sur la préparation de la Tabaski et sur l’état d’approvisionnement du marché en moutons, tout en saluant les efforts des collectivités locales dans l’aménagement des sites.
Le Ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les statistiques du travail à la date du 1er septembre 2014.
Le Ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de Vie a rendu compte de sa participation au salon itinérant de l’Habitat à Washington et à Los Angeles à l’occasion duquel il a eu à présenter à la Diaspora les nouveaux programmes d’habitat social du Gouvernement.
A sa suite le Ministre Délégué chargé de la restructuration et de la requalification des banlieues a informé sur les mesures prises dans le cadre de la lutte contre les inondations, en particulier dans la zone de Médina Gounas.
Le Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a fait le point sur les activités de l’Office national des Pupilles de la Nation, en évoquant la prise en charge des enfants orphelins dans le cadre de leur éducation et formation. Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
  • Monsieur Lansana Gagny SAKHO, Ingénieur en Génie électrique, est nommé Directeur général de l’Office des Forages ruraux au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;
  • Monsieur Amadou SOW, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, en remplacement de Monsieur Issa Amadou NDIAYE.

Communiqué n° 7 sur la fièvre à virus EBOLA

Ministère de la santé et de l'Action sociale

Le suivi des "sujets contacts" du cas confirmé importé de maladie à virus Ebola a pris fin le jeudi 18 septembre 2014 à minuit.
Le nombre total de "sujets contacts" a été finalement porté à 74 à partir de la 14e journée. Les personnes suivies étaient composées de 40 agents de santé (54%) dont 5 médecins et de 34 membres de la famille du patient et des co-locataires, tous mis en quarantaine dans leur concession. Elles ont bénéficié d’un appui psycho-social approprié durant toute la durée de leur isolement.
Aucun de ces sujets contacts, qui avaient bénéficié d’un suivi médical bi-quotidien, avec une prise systématique de la température, n’a développé la maladie pendant la période d’observation.
Le risque de dissémination de la fièvre à virus Ebola à partir du cas importé est en conséquence nul pour notre pays.
Toutefois, le dispositif d’alerte de la surveillance épidémiologique reste maintenu à son niveau le plus élevé, particulièrement au niveau des portes d’entrée du pays, avec le concours des services de Police, des Forces Armées et des Douanes. Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale maintient toutes les dispositions préventives et curatives, le cas échéant.
Le patient atteint du virus Ebola, aujourd’hui complètement guéri, ayant souhaité rejoindre sa famille, a bénéficié d’une assistance appropriée pour rentrer dans son pays.
En ce qui concerne le ressortissant sénégalais expert de l’OMS, actuellement en traitement à Hambourg en Allemagne, son état évolue très favorablement. Par ailleurs, toutes les dispositions sont entrain d’être prises pour l’aménagement du corridor humanitaire qui sera fonctionnel la semaine prochaine.

mardi 23 septembre 2014

Retour de Mamadou Diallo en Guinée : L'avion n'est jamais entré dans l'espace aérien Guinéen
Après des recoupements auprès des sources autorisées, il apparaît que l'avion transportant Mamadou A. Diallo, le jeune guinéen guéri de la fièvre hémorragique à virus Ebola, n'a jamais eu pour destination Conakry et n'a donc pas tournoyé au dessus de la capitale guinéenne en attendant une autorisation d'atterrissage qui n'arrivait pas. Le vol militaire spécial à bord duquel Mamadou Diallo avait pris place vendredi, a directement rallié Kédougou. Il s'agissait de le rapprocher de son pays, afin qu'il puisse continuer le trajet par la route.

lundi 22 septembre 2014

Rentrée des classes : USEQ et CUSEMS se démarquent de la fronde des syndicats d’enseignants

La fronde des enseignants à propos de la date fixée pour la rentrée des classes n’est pas généralisée. Les membres de l’Union syndicale pour une éducation de qualité (USEQ) « se démarquent totalement » donc de l’appel à la désobéissance lancé par certains syndicats d’enseignants.

 Dans un communiqué, l’USEQ composée du SAES, du SNEEL/CNTS, du SUDES, du SYPROS et de l’UDEN, « exprime son étonnement et sa totale désapprobation de la stérile polémique entretenue sur la date d’ouverture des classes, laquelle, en soi, est en vérité sans aucun enjeu ». Reconnaissant la nécessité d’une concertation entre acteurs, l’USEQ juge à propos de la date de rentrée qu’ « il n’est pas raisonnable d’en faire un point de fixation jusqu’à la défiance de l’Autorité en appelant à la désobéissance ». Aussi, invite-telle tous les acteurs du système éducatif « à la sérénité, au dialogue franc et sincère, au respect des engagements pour une année scolaire de travail au bénéfice de tous »selon le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen et du secondaire (Cusems), la controverse autour de la date de la rentrée est un « faux débat. »  Abdoulaye N'doye s’exprimait, samedi dernier, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’université d’été dudit syndicat.

Même s’il soutient que l’élaboration d’un calendrier scolaire devait  faire l’objet de concertation, M. N'doye estime qu’actuellement les priorités sont ailleurs. Selon lui, les enseignants sont plutôt intéressés par leur carrière, la délivrance des actes de reclassement et de mise en solde. Parlant de l’université d’été du Cusems dont le thème est « Gouvernance scolaire : enjeux et perspectives », il a expliqué qu’elle s’inscrit dans un contexte marqué par la mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence du secteur de l’éducation et de la formation (Paquet- Ef), des Assisses nationales de l’éducation et de l’Acte 3 de la Décentralisation 
Dakaractu

Orange Senegal, la plus grosse arnaque !



Bonjour, cela faisait un bail que je n'avais pas publier de blogspot, mais la nécessite de dénoncer un mal récurrent m'oblige à écrire à nouveau.
Vous connaissez tous Orange Sénégal anciennement connu sous le de Sonatel, société de Télécommunication avec des milliards de bénéfices sur le territoire locale, Leader sur le plan de la téléphonie.


Cependant malgré tous ces bénéfices, due à une forte consommation de la population sénégalaise des produits de Orange cette entreprise excusez du terme se fout totalement de la gueule de ses clients.
En effet prenons un client comme moi, abonné à internet pour un débit de 1mo figurez vous que je reçois en au max que 300kbs dont 50kbs en download et 50kbs en upload, sans parler de l’instabilité de la connexion internet (coupure d'internet fréquente) - Première Arnaque

Qui parmi les abonnés orange n'a jamais perdu du crédit en appelant plusieurs fois le service clientèle de orange sans pouvoir les joindre tout en consommant son crédit (25fcfa/l'appel) et une fois que tu les joins ceux sont des gens avec aucune aptitude pour réparer votre problème travaillant pour le PCCI qui est un centre d'appels avec des conseillers Commerciaux qui ne résoudront jamais votre problème  - seconde arnaque

Sans oublier la facturation des appels, ni de la date d'expiration d'un crédit que l'on a acheté avec notre argent et qui est censé nos appartenir, jamais je ne comprendrais pourquoi on m'impose un délai de consommation d'un produit qui m’appartient et que j'ai payé avec mon argent - troisième arnaque

Mais pour moi la plus grosse arnaque d'orange c'est son service clientèle qu'il ne calcule pas du tout, genre comme si ce n'est pas nous qui mettons de l'argent dans la boite.
Orange est capable de vous spammer 3 à 4 fois par jour pour vous parler d'une nouvelle offre mais orange ne peut pas nous envoyer de sms pour nous rappeler l’échéance de notre facture internet, ou même nous envoyez un sms d'excuse lorsqu'il y a des soucis avec internet WTF?

Je ne sais pas si ce blogspot arrivera un jour sur le bureau des gens qui décident au niveau de Orange mais ce texte est un coup de geule d'un fidèle abonné qui en a marre de votre gestion de la clientèle et qui vous le fait savoir, respecter nous un peu car c'est nous les consommateurs qui vous donnons votre salaire,vous êtes la à sponsoriser des événements pourris alors que cet argent pouvait être utile en améliorant la qualité du service, si ça continue comme cela et bien je casse ma puce, je jette mon modem et je vais tranquillement chez tigo ou expresso même s'il faut que j'aille jusqu'à kirikoro pour avoir du réseau ou capter du signal Internet I dont care , à bon entendeur .... Merci

 Par

dimanche 21 septembre 2014



Senegal monitors contacts of 1st Ebola patient


Associated Press
DAKAR, Senegal (AP) — Senegalese authorities on Monday were monitoring everyone who was in contact with a student infected with Ebola who crossed into the country, and who has lost three family members to the disease.


An Ebola outbreak in West Africa has killed more than 1,500 people in Guinea, Liberia, Sierra Leone and Nigeria. The university student is Senegal's first case of the dreaded disease.
The 21-year-old left Guinea on Aug. 15, just days after his brother died of the disease, according to Guinea's Health Ministry. It said that the brother apparently caught Ebola in Sierra Leone.
The student traveled by road, crossing into Senegal despite a border closure. He arrived in Dakar, the Senegalese capital, on Aug. 20, according to the World Health Organization, and was staying with relatives on the outskirts of the city. The agency said that on Aug. 23, he went to a medical facility seeking treatment for fever, diarrhea and vomiting — all symptoms of Ebola but also many other diseases.
But he concealed from doctors that he had had contact with infected people. He was treated instead for malaria and continued to stay with his relatives before turning up at a Dakar hospital on Aug. 26.
Senegal's Health Ministry said Sunday that it has since traced everyone the student came into contact with, and they are being examined twice a day.
President Macky Sall said Monday that everything is being done to prevent any further cases of the disease in Senegal, including public awareness campaigns and television programs aimed at encouraging good hygiene practices, like regularl hand-washing.
The Health Ministry in Guinea, meanwhile, said that since the young man left home, his mother and a sister have died of the disease, and two other brothers are being treated for it.
The arrival of the disease in Senegal, a tourist and transport hub, has raised fears that the disease could spread even farther afield.
But public health experts have said that shutting borders and banning flights are not the answer.
"Countries might try to restrict travel in order to protect themselves, and it will do the opposite," said Tom Frieden, director of the U.S. Centers for Disease and Control, during a visit to the airport in Conakry, Guinea, on Monday. "If we cut off these countries, we will interfere with our ability to support them and stop the outbreak and that will actually increase the risk to the rest of the world."
The World Health Organization says up to 20,000 people may contract the virus and it could take at least six months to bring it under control.
On Monday, Liberia's president ordered most civil servants to stay home another month in an effort to stop the disease's spread.
President Ellen Johnson Sirleaf ordered non-essential workers not to come to work and promised that all government workers would still be paid. Liberia's schools are also closed.


Senegal says no risk of Ebola spreading from imported case

Reuters
DAKAR (Reuters) - Senegal's health minister said on Friday there was no further risk of Ebola spreading in the West African country, following the end of a quarantine period for those who came into contact with an infected Guinean man.
"The risk of the Ebola virus spreading from the imported case is non-existent for our country," Awa Marie Coll Seck told a news conference.


Vigilante 'border guards' keeping Ebola out of Senegal

AFP
(Reporting by Diadie Ba; Writing by Emma Farge; Editing by Daniel Flynn)
 
Dialadiang (Senegal) (AFP) - A dozen Guineans await deportation at a Senegalese frontier police post, stopped in their tracks by the foot soldiers of an informal battalion of villagers at the forefront of a fight to keep Ebola out.
These new vigilante "border guards" are becoming an increasingly common sight since a Guinean student brought the deadly epidemic raging across west Africa into Senegal just before the border closed on August 21.
He remains the only case in the country, in part, say these villagers, because of the vigilance they have shown.
"They were trying to cross the border. We arrested them with the help of the villagers. We are waiting for the order to send them back," said a policeman in Dialadiang, one of the last towns before the frontier.
"Last week we sent back a Cameroonian and two Sierra Leoneans. Villagers arrested them for us to send them back," the officer added at the town's decrepit police post.
After Dialadiang, a last military post leads into Guinea, on a deserted road travelled by oxen, goats and plump sheep who take advantage of the thick carpet of grass on either side.
Alongside the potholed, iron-rich waterlogged track runs a dense forest which gives way to fields of peanuts, corn and cotton, dotted with thatched huts.
In the nearby village of Faroumba, under a light rain falling on vast green fields, vigilante groups keep guard.
"We stop Guineans every day to turn them back to the border. We do not want them to introduce the disease into our country," said Seniba Camara, an official of the town of a few hundred people.
"All the surrounding villages are kept informed. Residents regularly call to say they have arrested Guineans to deport," he added.
- 'Solidarity yes, contagion no' -
In the village of Linkering, near the Niokolo-Badiar country park which straddles the border, teacher Ousmane Balde told AFP he has been monitoring the movements of Guineans in order to report them to the security forces.
"Night time is a problem. We cannot do anything then. We just hear the sound of motorcycles passing," he said, sitting on the edge of the road among a group of young people who listen to him speak.
The Ebola virus, passed on through contact with infected bodily fluids, has killed more than 2,000 in Guinea, Sierra Leone and Liberia.
Nigeria became the fourth country caught up in the epidemic, reporting seven deaths before Senegal registered its first case.
In the capital Dakar, some 600 kilometres (370 miles) away, the fear of Ebola is palpable.
A mob tried to get into a Dakar hospital to attack the young Guinean Ebola patient last week but were repelled by security forces, according to Health Minister Awa Marie Coll Seck.
President Macky Sall called for calm on Wednesday, asking the Senegalese people to "avoid stigma, while showing solidarity with neighbouring countries".
Seniba Camara, the official in Faroumba, thinks of Guineans as "the family of the Senegalese".
"But solidarity doesn't mean getting their contagion," he told AFP.
"The government of Senegal has closed the border with Guinea. Whoever illegally enters the country must be sent home," Sambou Niabali, a fellow resident , told AFP.
Another of the villagers, Ousmane Balde, sees the communities nearest to Guinea as the bulwark, preventing Ebola's spread.
"We want to protect our family in the interior of Senegal," he said.
But not everyone agrees with shutting Senegal to its neighbours.
"We call for open borders with controls at specific points where people passing through can wash their hands and have their temperatures taken and blood sampled," said Amadou Ba, a lorry driver in Diaobe, a town that hosts a weekly market once frequented by many west Africans, but now deserted.



Guinean who brought Ebola to Senegal recovered, to return

Reuters
By Diadie Ba

DAKAR (Reuters) - A Guinean student who brought Ebola to Senegal has recovered from the disease and is resting before he is expected to return home, Senegal's health minister said on Wednesday.
The 21-year-old was the first confirmed case in Senegal, raising fears the disease may spread in a fifth nation in West Africa. The world's worst recorded outbreak of the hemorrhagic fever has already killed at least 2,296 people, mostly in Guinea, Sierra Leone and Liberia.
Senegalese authorities are still monitoring 67 people who came into contact with the Guinean student during his 1,000-km land journey across the border from southwest Guinea, but authorities said there are no other suspected cases in Senegal.
"The results from the latest analysis of the imported case of the Ebola virus are negative. These results show that the patient has recovered and is no longer contagious," Health Minister Awa Marie Coll Seck told reporters in Dakar.
"He is currently recovering ... before returning to his country," Coll Seck said.
Some 33 people have been placed under quarantine in a house in the teeming neighbourhood of Parcelles Assainies where the Guinean student stayed with an uncle after arriving in Dakar in late August.
The World Health Organization said on Tuesday there were two suspected cases of Ebola in Senegal. However, the U.N. agency said on Wednesday that the individuals who had shown signs of illness on Sept. 3 and 4 had tested negative for the virus.
The WHO has said the epidemic is spreading exponentially in the worst affected country, Liberia, and it expects thousands of new cases there in the next three weeks.
The Guinean student's arrival in Senegal with Ebola sparked anger in the country and Senegal's government warned that other cases from countries whose health systems have been overwhelmed by Ebola should not follow his tracks.
"We did everything that we thought we should do for this patient and thank God he survived but that does not mean that people should come from all over to get treated in Senegal," Coll Seck said.

samedi 20 septembre 2014



M.L.D Le jeune guinéen guéri du virus Ebola: « Je tiens à dire à la population sénégalaise »


Mamadou Aliou Diallo-Le jeune guinéen guéri du virus Ebola


DAKARACTU.COM Mamadou Aliou Diallo, le jeune Guinéen qui avait importé le virus ébola au Sénégal, est dans les airs à bord d'un avion de l'armée avec son médecin traitant, direction la Guinée, d'après la RTS qui a livré l'information en exclusivité.

La journaliste Oureye Thiam Preira en compagnie du guinéen Mamadou Aliou Diallo



Décès de la comédienne Amy Dieng alias Apollo

Amy Dieng
  Amy Dieng alias « Appolo », dans 4 vieillards dans le vent
La comédienne de la troupe Daaray Kocc, Amy Dieng dite Apollo, est décédée, vendredi soir à Dakar, des suites d’une crise cardiaque. Révélée par la pièce « Appolo » dans les 80 rejouée sous le titre Linguère VDN au début des nnées 2000, Amy Dieng a marqué son passage dans la troupe Daaray Kocc. Souvenir avec cette photo à coté de Baye Ely tiré du téléfilm « 4 vieillards dans le vent »,
La levée du corps de la comédienne est prévue, ce samedi après-midi à 15 heures 30, à la mosquée de Fass.

Ebola outbreak: Guinea health team killed

Eight members of a team trying to raise awareness about Ebola have been killed by villagers using machetes and clubs in Guinea, officials say.
Some of the bodies - of health workers, local officials and journalists - were found in a septic tank in a village school near the city of Nzerekore.
Correspondents say many villagers are suspicious of official attempts to combat the disease.
More than 2,600 people have now died from the Ebola outbreak in West Africa.
It is the world's worst outbreak of Ebola, with officials warning that more than 20,000 people could ultimately be infected.
Neighbouring Sierra Leone has begun a controversial three-day curfew to try to stop the spread of the disease.
The team disappeared after being pelted with stones by residents when they arrived in the village of Wome - in southern Guinea, where the Ebola outbreak was first recorded.
A journalist who managed to escape told reporters that she could hear villagers looking for them while she was hiding.
A government delegation, led by the health minister, had been dispatched to the region but they were unable to reach the village by road because a main bridge had been blocked.
'Killed in cold blood' On Thursday night, government spokesman Albert Damantang Camara said the victims had been "killed in cold blood by the villagers".
The bodies showed signs of being attacked with machetes and clubs, officials say.
Six people have been arrested and the village is now reportedly deserted.
The motive for the killings has not been confirmed, but the BBC's Makeme Bamba in Guinea's capital, Conakry, says many villagers accuse the health workers of spreading the disease.
Others still do not believe that the disease exists.
Last month, riots erupted in Nzerekore, 50 km (30 miles) from Wome, after rumours that medics who were disinfecting a market were contaminating people.
Speaking on Thursday, French President Francois Hollande said France was setting up a military hospital in Guinea as part of his country's efforts to support the West African nations affected by the outbreak.
He said the hospital was a sign that France's contribution was not just financial, adding that it would be in "the forests of Guinea, in the heart of the outbreak".
The World Health Organization said on Thursday that more than 700 new cases of Ebola have emerged in West Africa in just a week, showing that the outbreak was accelerating.
It said there had been more than 5,300 cases in total and that half of those were recorded in the past three weeks.
The epidemic has struck Liberia, Sierra Leone, Guinea, Nigeria and Senegal.
A three-day lockdown is underway in Sierra Leone in a bid to stop the disease spreading.
Ebola virus disease (EVD)
  • Symptoms include high fever, bleeding and central nervous system damage
  • Spread by body fluids, such as blood and saliva
  • Current outbreak has mortality rate of about 55%
  • Incubation period is two to 21 days
  • There is no proven vaccine or cure

mercredi 17 septembre 2014


 

Rentrée scolaire 2014/2015 : crise en vue

DAKARACTU.COM La rencontre qui a réuni hier le ministère de l’éducation nationale et les syndicats d’enseignants n’a pas connu une heureuse épilogue. En effet, les deux camps restent toujours opposés concernant la date de rentrée. Les enseignants refusant vivement de conserver la date du 29 septembre fixée par leur ministère de tutelle, la tension est d’autant plus vive que, comme le soulignent nos confrères de la RFM, aucun des deux belligérants n’est prèt a faire de concession. Cette situation tendue laisse planer une incertitude quant au démarrage de la période scolaire.

Conseil des Ministres 17 septembre 2014,


Le Conseil des Ministres s’est réuni, le mercredi 17 septembre 2014, au Palais de la République, sous la Présidence de son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.

Abordant le premier point de sa communication, relatif à la préparation de la rentrée scolaire 2014-2015, le Chef de l’Etat, a lancé un appel à tous les acteurs du système éducatif pour que l’année se déroule dans la sérénité, facteur de consolidation d’une école de la réussite et de l’excellence.
A cet égard, Il a exhorté le Gouvernement à œuvrer, sans relâche, pour le renforcement du dialogue social inclusif dans le secteur éducatif, notamment avec les syndicats d’enseignants.
Il a, ainsi, demandé au Premier Ministre de veiller au respect des engagements conclus par l’Etat avec les syndicats d’enseignants et à la bonne application du protocole d’accord signé avec le grand cadre des syndicats d’enseignants, le 17 février 2014, tout en garantissant aux élèves des enseignements et apprentissages de qualité.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, engagé le Gouvernement, à hâter l’exécution du programme de construction et de réhabilitation des infrastructures scolaires afin d’atteindre l’objectif de zéro abri provisoire à l’horizon 2017.
Abordant le deuxième point de sa communication axé sur la nouvelle dynamique de modernisation de notre système éducatif, le Chef de l’Etat est revenu sur les assises nationales sur l’éducation engagées, le 28 août 2014, dans le cadre de la construction d’une nouvelle école de la République orientée vers le renforcement continu et soutenu de la culture scientifique, technique et technologique.
Il a, réaffirmé, à cet égard, la priorité spéciale qu’il accorde à la formation professionnelle dans le renouveau du système éducatif sénégalais, à travers notamment, la création, dans les plus brefs délais, de nouveaux lycées professionnels spécialisés sur l’étendue du territoire national.
Au demeurant, il a demandé au Gouvernement de mener des actions résolues pour accélérer le processus de modernisation des écoles coraniques, à travers le projet d’Appui à la Modernisation des Daaras (PAMOD), lancé depuis novembre 2013, avec un financement de la Banque Islamique de Développement (BID) de 10 milliards de FCFA.
Le Président de la République a, par ailleurs, engagé le Gouvernement à veiller, en relation avec les partenaires du système éducatif, au respect du calendrier scolaire, à la transparence des procédures de recrutement des enseignants, ainsi qu’à l’amélioration notable de la qualité de leur formation initiale et continue.
A ce titre, il a exhorté le Gouvernement à renforcer les moyens d’actions et de contrôle des inspections d’éducation en vue d’assurer l’évaluation périodique des enseignants et de la vie scolaire.
Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière à la gestion prévisionnelle des emplois et compétences dans le secteur de l’éducation
Le Président de la République, a exigé du Gouvernement de prendre en considération l’impératif stratégique d’adapter les curricula d’éducation et de formation aux opportunités de développement de l’économie numérique, tout en insistant sur la mise en œuvre d’un Plan national d’intensification de l’informatisation des établissements scolaires.
Abordant le point de sa communication consacré à la promotion de l’Alphabétisation et des langues nationales, le Chef de l’Etat, a réaffirmé son option fondamentale de considérer ces deux domaines comme piliers durables de l’adaptation de notre système éducatif aux enjeux de la mondialisation et à nos réalités socioculturelles.
Dans ce cadre, Il a encouragé, l’Etat à poursuivre les efforts de codification de nos langues nationales et à soutenir la recherche linguistique.
Dans sa communication au Conseil, Le Premier Ministre a fait le point sur l’état d’avancement du Millénium Challenge Account (MCA) concernant les travaux :

  • d’aménagement de la cuvette de Ngalenka, à Podor, déjà achevés, ainsi que ceux de la zone du Delta qui seront finalisés en fin juillet 2015 ;
  • de construction du pont de Ndioum dont la réception provisoire est prévue au début du mois d’octobre 2014 ;
  • de réhabilitation de la RN 6 qui seront réceptionnés en janvier 2015 ;
  • de construction du pont de Kolda qui seront achevés en fin 2014, et de ceux de l’axe Tanaff-kolda et Kolda-Kounkané qui seront finalisés au plus tard en juin 2015.
A cet égard, le Premier Ministre a souligné la nécessité d’améliorer le rythme des réalisations des aménagements hydro-agricoles et autres infrastructures structurantes afin de stimuler la production agricole et favoriser l’accès aux marchés et services.
A ce titre, le Premier Ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à prendre toutes les dispositions idoines pour mobiliser, sur le budget national, les fonds de contrepartie permettant de financer le projet de réhabilitation des routes et de garantir l’achèvement des infrastructures, notamment celles prévues dans le MCA.
Le Premier Ministre a, en outre, fait part au Conseil de certaines de ses activités de la semaine marquées par la mise en place d’un plan de riposte à l’épidémie Ebola ainsi que par la mobilisation de la jeunesse dans la promotion d’activités socioéconomiques et de valeurs civiques à travers les « navétanes ».
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur l’épidémie à virus Ebola, tout en insistant sur la nécessité de renforcer la surveillance des frontières.
Elle a, également, informé le Conseil de la mise en place du corridor humanitaire et de la création d’un futur centre de gestion des urgences sanitaires avec l’appui de partenaires techniques et financiers.
Le Ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a informé le Conseil sur l’état des préparatifs du XVe Sommet de la Francophonie qui sera précédé de la Conférence ministérielle Francophone, les 26 et 27 novembre 2014.
Le Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique internationale et nationale.
Le Ministre auprès du Président de la République en charge du PSE, a fait le point sur l’état d’avancement des projets et réformes du PSE.
Le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur a informé le Conseil des mesures envisagées en faveur de nos compatriotes vivant à l’étranger, notamment en matière de confection de carte consulaires et de délivrance de pièces administratives nécessaire à leur identification et à la préservation de leurs droits.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a adopté :

  • Le projet de décret abrogeant et remplaçant les articles premier, 4, 5, 6 et 8 du décret n°2012-106 du 18 janvier 2012 fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement des Agences régionales de Développement ;
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
 Monsieur Momar DIOP, Ambassadeur du Sénégal en Afrique du Sud, matricule de solde n° 659.250/M, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Peter Mutharika, Président de la République du Malawi, avec résidence à Prétoria ;
 Monsieur Ibrahim Al Khalil SECK, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n° 604 448/B, précédemment Directeur des Affaires juridiques, avec rang de Ministre Conseiller, est nommé Ambassadeur, Secrétaire général adjoint du Ministres des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, en remplacement de Monsieur Gorgui CISS, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Mamadou KANE, est nommé Chef du Bureau économique à l’Ambassade du Sénégal à Washington, en remplacement de Monsieur Aboubacar Sédikh BEYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Arouna TRAORE, Ingénieur du Génie rural, matricule de solde n° 379 436/B, est nommé Directeur de l’Assainissement, en remplacement de Monsieur Adama MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
 Monsieur Niokhor NDOUR, Ingénieur agronome, matricule de solde n° 618 726/B, est nommé Directeur de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau, au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en remplacement de Monsieur Seydou DIA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur des Travaux Publics, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Directeur de l’hydraulique, au Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, poste vacant ;
 Monsieur Seydina Moussa NDIAYE, Maître-assistant à l’Unité de Formation et de Recherche des Sciences Appliquées et Technologie de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, est nommé Directeur du Centre des Réseaux et Systèmes d’information, au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;
 Monsieur Salif GAYE, Professeur Titulaire des Universités, est nommé Directeur de l’Innovation, de la Valorisation, de la Propriété intellectuelle et du transfert technologique à la Direction générale de la Recherche.
 Madame Coumba THIANDOUME, Maître de conférences au Département de Physique de la Faculté des Sciences et Techniques, est nommée Directeur de la Promotion de la Culture scientifique à la Direction générale de la Recherche ;

How Africa's first education tablet computer was created

Thierry N'Doufou's three eldest children tumble out of the car; the little one trips over her school bag as she tries to work out what to do with her break-time snack.
"We continue to go to school here as we went to school 100 years ago," says the 36-year-old entrepreneur.
"The same heavy backpack, the same blackboard with the same chalk."
And that heavy backpack is what Mr N'Doufou is hoping to lighten by introducing a bespoke tablet computer made specifically for schools in Ivory Coast.
Taking a tablet Two years ago, he came up with Qelasy, Africa's first educational tablet. "We thought about how to build a digital backpack; a tablet that will replace books, textbooks, notepads."
A child doing sums on the Qelasy tablet  
 The Qelasy tablet is pre-loaded with the entire school curriculum
The idea is simple; transfer a country's entire education curriculum onto a digital format, along with sounds, animations and interactivity, and you no longer need a satchel crammed with school books.
The 36-year-old teamed up with a designer and then managed to find an investor to build a prototype.
This month his Qelasy tablet is going into schools for the first time. "This is a day I've been waiting for," Mr N'Doufou says.
The Ivorian government will be introducing the tablets to 5,000 students in public schools, while some private schools in both Ivory Coast and Morocco will be running pilot projects.
They have also had interest from Ukraine, Macedonia, Senegal, Nigeria and France. "My dream is to reach all the schools in the world for a better education," he says.
The tablets will also be available in shops at a cost of $232 (£143), before tax.
'The brightest brains' Qelasy's headquarters in an upmarket area of Abidjan, Ivory Coast's largest city, are not quite Google but they are certainly impressive. There is a built in sound studio along with a 3D animation design suite, complete with the latest technology.
Thierry N'Doufou in the Ivory Coast  
Thierry N'Doufou's education "tablet" is being introduced into schools this month
In the studio, two members of the team are busy recording the Ivorian children's book, "Father Christmas loves attieke", a traditional Ivorian dish.
"The idea is to make reading more fun, so we use funny voices and music," says Mr N'Doufou. "We also do audio books because it helps children with the pronunciation."
At the weekly meeting Mr N'Doufou introduces the Qelasy team; "the brightest technology brains in the area," he says. It's not hard to find tech savvy people in Abidjan; the Ivorian web community here is strong.
People speak both French, the national language of Ivory Coast, as well as English. "We're now looking to do an Arabic version because we want to reach Mauritania, Algeria and Middle Eastern countries," says Mr N'Doufou, adding they also want to do one in Spanish.
A meeting at Qelasy, people sitting in around a conference table with laptops  
The Qelasy team have international plans for their tablet
The team are discussing the details of the upcoming Qelasy launch. Their dream is for every classroom in Ivory Coast to be using Qelasy tablets.
"Children are struggling to get access to books," he says. "With digital, schools in villages can access the best courses in the world."
At the moment the tablets are all made and assembled in China, but Qelasy's vision includes setting up a factory in Ivory Coast. "It's our dream," says the entrepreneur.
"I'm passionate about education because I would like our country, our continent to take the place that it should have in the world and without education it's not possible."
'Very easy' Back at Mr N'Doufou's children's school, some of the students are trying out Qelasy.

The BBC's business teams across Africa meet the continent's entrepreneurs who are starting up new enterprises and seeking to create big opportunities.
The entrepreneur stands at the front of the classroom demonstrating how the teacher would use the tablet.
"This tool is very easy. With one finger you can access almost anything," he says as he displays how he has complete control over every student's tablet, with the ability to see exactly what they are doing.
"I love the tablet because actually we can learn lots of things," says eight-year-old Olivera Daplet, who then goes on to read one of the online books out loud.
"I prefer Qelasy because it's lighter and we don't need a big bag," says Dominque Grah Thipourah, also eight, adding that it is the music and the animations she loves the most.
"For Ivory Coast to be an emerging country it must have children using technology," says school principal, Marie-Loure Kindo Assandoi, who's considering introducing Qelasy into her school next year.
"Technology is not the future," she says. "It's already the present."